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          Il existe au Costa Rica quelques villages qui perpétuent le souvenir des années 70 : cheveux longs, barbes hirsutes, surf et musique cool… Ils ont pour noms Malpais, Santa Teresa ou Montezuma. Quand on a commencé à dire autour de nous qu’on allait y faire un tour, les remarques du genre “Attention ! pédale douce sur la fumette… » ont fusé ; c’est vous dire la réputation du lieu.

          On y allait à l’invitation de Mayra et Jose, des amis de Mayela, qui voici une trentaine d’années ont ouvert un petit restaurant dans une anse tranquille en bord de mer ; par la suite, ils l’ont complété par des bungalows cachés sous les arbres.

           Les villages de Santa Teresa, Malpais et Montezuma se trouvent tout au bout de la péninsule de Nicoya qui se termine par la Réserve de Cabo blanco, tant marine que terrestre.

           Jusqu’à Cobano, la route est correctement asphaltée mais passablement sinueuse ; le paysage est agréable et vert. Après cette localité, ne subsiste qu’une piste parcourue par des véhicules soulevant des nuages de poussière. Les rares habitations rencontrées se protègent tant bien que mal avec de la toile plastifiée tendue entre deux poteaux. Courage ! la récompense est au bout du chemin : plages de sable blond, vagues pour surfeurs, caletas à transformer en piscines personnelles, douceur de vivre … et nature sauvage.

    Pour s’y rendre depuis Alajuela :

    + Suivre « l’ancienne route », comme disent les Ticos : elle passe par Grecia, Palmares, San Ramon, Esparza : il faut deux heures pour arriver à Puntarenas.

    OU

    + Prendre l’ Autopista 27 à Ciruelas et sortir à Caldera : on gagne une petite demi-heure.

    Ensuite, au port de Puntarenas, embarquer sur le ferry de la Compagnie Naviera Tambor ; Horaires : 5h, 9h, 11h, 14h, 17h, 20h30 ; il vous en coûtera 810 colones pour un adulte et 11 400 pour une voiture de tourisme. La traversée dure 1h30 ; on arrive à Paquera.

    Prendre la direction de Cobano, distant de 40 kms ; on y est en trois-quarts d’heure.

    Enfin, il reste 15 kms de piste très poussiéreuse avant d’atteindre Malpais : compter 30 min.

    Horaires retour du ferry  (Paquera > Puntarenas : 5h30, 9h, 11h, 14h, 17h, 20h.

           Les amis chez qui on logeait nous indiquèrent une voie détournée (utilisée par les gens du coin) pour pénétrer incognitos dans la Réserve de Cabo blanco. Bien que le procédé ne m’enchante guère, je me suis laissé convaincre… et ne l’ai pas regretté ! Ah, la saveur de la transgression ! J’y suis allé seul, Mayela préférant prendre le soleil sur une plage voisine. Dès l’entrée dans le sous-bois, l’atmosphère change : les bruits extérieurs à la forêt prennent un ton ouaté ; le silence est comme habité ; une bulle secrète se crée. Sur le sentier, personne. Mais, cent mètres plus loin, dans une courbe, cette forme à moitié cachée par les herbes ? occupée à manger, elle ne m’a pas écouté ; elle lève la tête et me voit : c’est une femelle venado (plus près de la biche que du chevreuil) ; pour le moins surprise, elle semble chercher quelles sont mes intentions ; comme je ne bouge pas d’un pouce, elle reprend son activité tout en gardant un œil sur moi. Elle me fixe de temps en temps : « Quel drôle d’animal ! semble-t-elle se dire ». Elle fait mine d’entrer dans le sous-bois, puis se ravise et décide de suivre le sentier d’un pas tranquille. Encore tout chamboulé par cette rencontre, je la laisse se fondre dans son univers. Un peu plus tard, nouvelle surprise, mais cette fois j’ai dérangé tout le monde : une famille de coatis a détalé devant moi. Je reste immobile sur le sentier, attendant que tout ce petit monde réapparaisse. Et cela ne rate pas : un premier se hasarde à découvert puis un autre, avant de disparaître dans les fourrés de l’autre côté du chemin ; deux jeunes viennent se chamailler sous mon nez, à la recherche d’insectes sous les feuilles. Mais des singes congos font entendre leurs grognements hostiles dans les arbres au-dessus de nous et nos deux garnements partent sans demander leur reste ; moi aussi d’ailleurs, car le patriarche de la tribu ne semble pas disposé à ce que nous fassions plus amplement connaissance… Passent deux papillons morphos au vol de dentelle bleue : l’excuse de les suivre est toute trouvée pour s’esquiver en douceur. Maintenant, le sentier file droit en traversant une immense clairière ; et, tout au fond, j’aperçois un animal venant droit sur moi à pas comptés ; je m’accroupis pour le filmer : c’est un vieux coati solitaire ; sans doute perdu dans ses pensées, il ne m’a pas vu ; il avance en dodelinant de la tête, fatigué. Soudain, arrivé à moins de dix mètres de moi, il se rend compte qu’un obstacle lui barre une partie de la route : la patte en l’air, il observe la « chose », amorce un détour sur la gauche, hésite, finalement il préfère prendre la tangente à droite, non sans m’avoir montré un mécontentement certain en hochant plusieurs fois la tête sur le mode : » Toi, mon lascar, tu ne perds rien pour attendre ! ». Considérant que j’avais suffisamment embêté les « p’tites bêtes », je suis revenu à la civilisation.

          Et là, il a fallu raconter à Mayela tout ce que j’avais vu en moins d’une heure. « Bon, demain, direction la réserve de Cabo blanco, mais par l’entrée officielle ! corrigea-t-elle».

    Pour aller à l’entrée de la Réserve de Cabo Blanco depuis Malpais :

    + Dans la rue principale de Malpais, prendre la direction de la Poissonnerie, tourner à gauche juste avant le resto Mary’s place

    + Commencent alors 7 kms de piste poussiéreuse alternant montées et descentes avec 3 gués à franchir.

    + A Cabuya, il ne vous reste plus que 2kms de piste plane.

    + Prix d’entrée : 1600 colones pour les Costaricains, 5000 pour les touristes étrangers.

     

           A l’entrée du Parc, se trouvent deux jeunes bénévoles ; l’un d’eux parle français : c’est assez rare pour que cela vaille la peine d’être mentionné. Ils répondent aux questions des touristes et les orientent pour trouver l’entrée des sentiers. C’est un parc un peu à l’écart, relativement peu connu : à 10h, le livre des entrées n’a enregistré qu’une petite quarantaine de personnes en deux heures. Nous décidons de faire les deux sentiers (le Danois et le Suédois) qui permettent de traverser de part en part la péninsule occupée par la Réserve. Au début, la balade est d’une difficulté moyenne ; on voit surtout des papillons, de toutes les couleurs ; on entend beaucoup d’oiseaux. Puis elle devient difficile : des pentes importantes, des « escaliers » sans fin et, surtout, la chaleur étouffante. Notre seule récompense aura été de croiser la route de deux paons noirs au bec jaune, d’entendre de jeunes coatis jouer dans les fourrés le bord d’une rivière et de subir les jeux d’intimidation sonore d’un groupe de congos perchés haut dans les arbres.

           L’arrivée du sentier se fait sur la plage de sable blond de Cabo Blanco : une case en bambou abrite une douche bienvenue, un poste d’eau potable permet de remplir nos gourdes et quelques tables rustiques suffisent à notre bonheur pour reprendre des forces.

           Le retour se fait par le même chemin, avec une variante cependant au dernier km. Nous n’avons guère vu plus d’animaux : un couple de paons (peut-être un des mâles du matin qui avait retrouvé sa moitié…) et des coatis au bord du sentier, plus préoccupés par la recherche d’insectes, de fruits ou de petits animaux que par notre présence : leur queue annelée, dressée à la verticale, est un signe de concentration, prière de ne pas déranger !

            Revenus à notre hébergement, on a pu constater sur une carte que les sentiers ouverts au public ne couvrent qu’une moitié de la Réserve : pas folles, les bêbêtes se réfugient dans l’autre…

    Quelques infos sur la Réserve de Cabo Blanco :

    + Ce fut la première créée au Costa Rica, en 1963 ; elle doit son existence à un couple suédo-danois (Nicolas Wessberg et Karen Mogensen).

    + Au début des années 60, la priorité des autorités costaricaines était de développer son agriculture aux dépens des forêts. A la même époque, notre couple nordique débarqua à Montezuma pour y acheter une ferme. Quelque temps plus tard, voulant reboiser sa propriété, Nicolas Wessberg organisa une expédition à Cabo Blanco en vue d’y recueillir de jeunes plants. Il fut émerveillé par la taille des arbres qu’il rencontra et la quantité d’animaux qui y vivaient. Décidé à protéger le lieu de la déforestation, il collecta des fonds au niveau international et les offrit au Gouvernement costaricain pour qu’il achète 1250 ha menacés.

    + Nicolas mourut en 1975 et Karen en 1994 ; ils sont enterrés dans leur ferme de Montezuma. Une très belle stèle leur rend hommage à l’entrée de la Réserve.

    + Sentier Arboretum : 1km, durée 30 min, facile.

    +Sentier Danois : 2kms, 1h, difficulté moyenne.

    + Sentier Suédois : 3kms, 2h, difficile.

    + Tél. : 00 (506) 2642-0093

    www.sinac.go.cr

    www.actempisque.org

     

           Montezuma est connu pour ses trois cascades ; une entreprise de tourisme à consonance américaine (Sun Trails) a racheté les terrains sur lesquels se trouvent les deux premières et organise des activités payantes type canopy, baignade, balade ; seule la troisième reste libre d’accès ; par chance, c’est la plus haute. Son accès démarre dans Montezuma même : la petite rivière provenant de la cascade se jette dans la mer ; à sa droite, se trouve un resto ; à sa gauche, un parking : le sentier qui mène à la cascade commence au fond de ce parking ; attention ! se munir de bonnes chaussures car, parfois, on est obligés de marcher sur des pierres glissantes dans le lit de la rivière.

           On arrive à la cascade après un km d’effort mais la récompense est là : une chute d’eau de plus de vingt mètres de haut, nichée au fond d’un vallon, entourée par une végétation exubérante ; le bassin qui reçoit l’eau fait une quinzaine de mètres de diamètre ; quant à sa profondeur, je ne m’y suis pas risqué… De part et d’autre, des rochers d’où se jettent des inconscients de tout âge en poussant des cris de Sioux. Tout en haut de la cascade, il semble y avoir un autre bassin de rétention d’eau (et mon petit doigt me dit que c’est la limite de propriété de Sun Trails) : on y aperçoit des gens dont la principale occupation, de temps en temps, semble être de tous se regrouper vers le goulot d’évacuation de l’eau pour gêner sa sortie ; ceux d’en bas lèvent alors le nez en cherchant une explication à ce changement soudain de débit et reçoivent alors le paquet de flotte que les petits malins viennent de libérer… Comme quoi on s’amuse d’un rien ici ! Plus sportif, j’ai vu trois hommes escalader pieds nus le côté droit de la cascade, encore couvert par la végétation, et parvenir jusqu’au bassin supérieur ; on s’est dit : »Chiche ! Ils vont balancer en bas un de ces petits plaisantins… « mais non, dommage ! ça nous aurait fait rire un brin. Sur le chemin du retour, on a découvert à flanc de coteau une sente perdue dans la végétation qui permet de rejoindre le haut de la cascade : nos trois lascars devaient la connaître mais ont préféré faire les kakous devant les filles ; ah, les hommes... !

            S’il y en a un qui ne se préoccupe pas de frimer, à Montezuma, c’est bien le cueilleur de noix de coco : pas question de les faire tomber, il faut aller les chercher ! Vous avez déjà vu un cocotier ? c’est haut ! Alors il s’arme de deux lattes de bois fixées sur la face interne des jambes , d’une bonne paire de chaussures et … de tout son courage. Il grimpe par petites secousses, embrassant le tronc à pleins bras, une corde accrochée à la ceinture ; après y avoir attaché la queue de la grappe de noix de coco, elle permet à un aide resté au sol de descendre en douceur le précieux fardeau qui doit bien peser sa vingtaine de kilos. Avant de les vendre aux touristes entre 500 et 1000 colones (0.75 à 1.5 euro) sous le nom de « pipa », il faut encore les mettre un moment au frigo pour les rafraichir. Puis les décaloter devant eux d’un coup de machette : ils peuvent alors aspirer une eau de coco très désaltérante et, armés d’un bon couteau, ouvrir la coque pour en extraire la chair ferme et blanche.

    Renseignements pratiques divers

    sur cette partie de la péninsule de Nicoya :

    + Restaurant El Timonel à Tambor : casados entre 3500 et 4000 colones, taxes incluses ; ils ont tendance à trop cuire la viande et le platano maduro… Lieu très propre, entouré d’un joli petit parc avec oiseaux ; ils louent aussi des cabinas : 20 000 colones la nuit, 15 000 si vous restez la semaine.

    Site web : www.timonelcr.com

    Tel. : (506) 2683-1010 ou 2683-1111

    + Restaurant et Cabinas Caracolas : 80$ petite maison toute équipée pour 2 pers. 100$ pour 5 pers. 120$ pour 7 pers.

    Mail : lascaracolitasmalpais@gmail.com

    Tel : (506) 2640-0189

    + Cabo Blanco Travelers : Organise les transferts par bateau entre Montezuma et Herradura (près de Jaco) ; sortie de Montezuma à 9h30 ; retour depuis Herradura à 14h ; durée de la traversée : 1h. (en voiture et ferry : entre 5 et 6h) ; prix : 33$.

    Site web : www.caboblancotravelers.com

    Mail : flordeparaisobungalows@gmail.com Tel : (506) 2642-1125 ou 8835-0270.


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  •       Les Ticos sont encore très attachés à l’époque où le pays était presque uniquement agricole ; ainsi, ils se souviennent des années 50-60 comme d’un « âge d’or » : ils en avaient fini avec leurs luttes intestines en supprimant l’armée ; tout le pays unissait ses efforts pour avoir un meilleur système éducatif, mettre au point sa Sécurité sociale et créer ses premiers Parcs Nationaux. Aujourd’hui, ils ont l’impression que la vie est plus difficile et vont visiter avec nostalgie les lieux qui témoignent de ce passé pas si lointain.

           J’en ai eu encore la preuve Dimanche passé en découvrant ce qu’est un « trapiche » : lieu où l’on extrayait le jus de la canne à sucre avant l’industrialisation. Et ne croyez pas que cela remonte à un siècle : le Papa de Mayela en possédait un. Notre « trapiche » est installé le bord d’une rivière parce qu’il utilise la force du courant pour extraire le jus de la canne (il arrivait qu’on se serve aussi de deux bœufs tournant en rond) : l’eau arrive avec force par un étroit canal de dérivation pour mettre en mouvement une roue à aubes ; celle-ci fait tourner deux cylindres cannelés disposés horizontalement entre lesquels un homme introduit les tiges de canne ; pressurées, elles produisent un jus blanchâtre qui, par un réseau de canalisations, s’écoule jusqu’à trois gigantesques marmites ; sous chacune d’elles, un foyer. La tige écrasée est mise à sécher ; elle sera utilisée une prochaine fois pour alimenter le feu qui chauffe le jus pendant presque deux heures ; il faut donc faire patienter les spectateurs qui, ce Dimanche, étaient environ quatre-vingts ; un animateur est prévu : il raconte des blagues, pousse la chansonnette et fait parler les plus anciens sur le Costa Rica d’hier ; c’est un festival de déclarations naïves, d’allusions grivoises et de folklore musical. On est entre Ticos ; je suis le seul étranger.

          Pendant ce temps, le jus de la canne à sucre s’est couvert d’une écume blanchâtre que des employés ont patiemment enlevée parce qu’elle emprisonne les déchets éventuels contenus dans le liquide. Enfin, le jus a pris une belle couleur caramel. Il faut maintenant vérifier qu’il a bien atteint la bonne température ; pour cela, nul besoin d’utiliser un banal thermomètre, la main convient beaucoup mieux… L’employé chargé de la besogne dispose près de lui un seau rempli d’eau froide, y plonge la main, se penche sur le chaudron bouillant et attrape au vol un morceau de la mixture qu’il s’empresse de refroidir dans le seau d’eau. « La miel », comme on l’appelle ici, doit rester molle et faire des fils quand elle est à point. On s’en met un peu partout mais c’est délicieux. L’employé retourne à la « pêche » autant de fois qu’il est nécessaire pour que chacun puisse goûter. Ensuite, on éteint le feu en l’aspergeant d’eau.

          A ce moment, peut commencer la fabrication des différents « produits » à partir de cette unique « matière première ». La « melcocha » par exemple : sur une espèce de long banc de pierre que l’on a préalablement refroidi au jet d’eau, on étale une fine couche de « miel » sur laquelle on saupoudre des amandes, des noix, des cacahuètes… ; elle se cristallise rapidement pour donner une écharpe de pâte qu’un employé va venir rouler en boule puis étirer et torsader en la suspendant à un crochet pour bien mélanger ses composants. Le « sobado » est un autre produit dérivé de la « miel » : on met la matière première dans de grands récipients plats où l’on ajoute du lait en poudre ; on mélange le tout vigoureusement avec une grande cuillère en bois pour donner une pâte plus claire et plus lisse que la « melcocha ». Enfin, toute la « miel » restant est convertie en « tapa de dulce » : imaginez un plateau de bois épais dans lequel ont été évidées des formes tronconiques identiques ; après avoir été humidifié, il va servir de moule ; on laisse refroidir la « miel » une journée ; quand on démoule, on obtient de petites pyramides rondes qui, naguère, étaient la seule source de sucre : avec un couteau, on faisait des « copeaux » à la demande pour sucrer le café, adoucir le jus de citron ou faire de la pâtisserie.

          Généralement, les touristes ne vont pas visiter ces lieux typiquement « ticos » ; les agences de tourisme pensent que cela ne va pas les intéresser… et pourtant, s’il existe des lieux où l’on ressent bien les valeurs auxquelles sont attachés les Costaricains (simplicité de l’accueil, goût pour le travail, joie communicative), le « trapiche » en fait partie.

    Renseignements pratiques et divers.

    + Ce lieu s’appelle « Hacienda de los Trapiches » ; il est situé à Santa Gertrudis Sur, près de Grecia, dans la province d’Alajuela. Sur Internet, on le trouve aussi sous le nom « américanisé » de Springer’s.

    + Tel. : 2494-1050 et 2444-6656.

    + Mail : lostrapiches@springerscr.com

    + Site Internet : www.haciendalostrapiches.com

    + Le lieu est ouvert tous les jours ; il comporte un bar-restaurant, une piscine, des sentiers pour se promener, deux petits lacs, des aires de pique-nique et de camping.

    + MAIS le « Trapiche » ne fonctionne que tous les Dimanches.

    + Autrefois, pour aider les bébés à mettre leurs premières dents, on leur pelait un morceau de canne à sucre pour qu’ils le mastiquent. Bien qu’étant sur le versant couchant de la vie, j’ai fait la même expérience et ai trouvé cela délicieux…

    + SAVEZ-VOUS que la canne à sucre peut pousser jusqu’à deux fois par an au même endroit ? ainsi, vous pouvez voir dans la campagne costaricaine des champs où elle commence juste à pousser, d’autres où elle est en fleurs, d’autres enfin où elle vient d’être coupée…


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