•          Je mets une claque au réveil qui vient de sonner : 5h du mat, c'est pas une heure pour réveiller les honnêtes gens ! 

         Et puis je me rappelle : la préparation du sac à dos, le coucher tôt, le réglage du réveil en bougonnant (déjà...). On est à Puerto Jimenez, dans la péninsule d'Osa, et dans une demi-heure je dois être au point de rendez-vous pour faire trois jours de rando dans le Parc le plus sauvage du Costa Rica. 

         Dans la "grande" rue de Puerto Jimenez, facile de repérer la boulangerie-pâtisserie Monar : alors qu'on devine à peine le soleil derrière l'horizon, c'est le seul lieu éclairé ; et le groupe qui en occupe le trottoir semble tout excité à l'idée de partir. Plusieurs guides sont là, portant les signes distinctifs qui permettent d'identifier l'agence à laquelle ils appartiennent. Le mien s'appelle Alvaro Montoya Mora : petit homme rigolard d'une cinquantaine d'années, il enchante dès le premier abord par son énergie communicative. Cinq autres personnes constituent notre groupe : Mickaël, un Allemand, Rébecca, une Anglaise, Ed et Ellie, un couple de jeunes Anglais, et une Espagnole de Teneriffe ; ils ont tous entre 25 et 35 ans. Une joyeuse activité règne dans la boulangerie : ceux qui sont tombés du lit s'empressent d'avaler leur petit-déjeuner, les autres dévalisent le rayon sandwiches. Quand tout ce petit monde est rassasié, chacun pense à rejoindre le minibus qui va l'emmener à Carate, point de départ du trek. 

           En route, nous traversons quatre ou cinq rios dont un seul a une largeur importante : son pont n'a d'ailleurs pas de parapet... Les animaux semblent absents quand, soudain, le chauffeur pile : il a vu quelque chose bouger dans un amoncellement de végétation ; c'est un tamandua (cousin du tamanoir, de la famille des fourmiliers) ; en quête de son casse-croûte, il ne nous prête pas attention, inspectant de son long museau pointu les troncs couchés dans les hautes herbes ; recherche vaine ; il s'éloigne, la queue basse. C'est un bel animal : la plus grande partie de sa fourrure est crème, le reste est noir, de telle façon qu'on a l'impression qu'il porte un gilet sans manches... De l'autre côté de la piste, deux hiboux essaient de s'endormir ; réfugiés sur des branches basses, ils clignent des yeux quand le bruit de nos papotages les dérange. 

           Le minibus nous débarque sur la plage de Carate. C'est là que les choses sérieuses commencent... Les sacs à dos chargés, on pénètre dans la forêt. Le sentier file, pratiquement plat ; on aperçoit souvent l'océan, sur notre gauche, entre les arbres. Le rythme de la marche est lent ; on s'arrête souvent pour observer : de minuscules chauves-souris accrochées sous de gigantesques feuilles, un trogon d'une belle couleur bleu-vert, imperturbable dans son trou d'arbre, un singe-araignée qui, volant de branche en branche, vient aux nouvelles... Le guide n'est pas avare d'explications : on apprend ainsi que, contrairement à l'idée la plus répandue, ce n'est pas dans la forêt primaire qu'on rencontre le plus d'animaux (Parce qu'ils peuvent s'y cacher plus facilement, la végétation y étant plus dense, on a tendance à penser qu'ils y sont plus nombreux). En fait, le plus important pour les animaux sauvages est trouver de la nourriture ; or, en créant des sentiers, des clairières pour exploiter la forêt secondaire, l'Homme y fait entrer la lumière en plus grande quantité : la végétation s'y développe plus vite, les insectes prolifèrent puis toute la chaine alimentaire suit le même rythme : plus de batraciens, plus d'oiseaux, de petits puis de gros mammifères. 

            Nous voici arrivés à la Leona : il s'agit de plusieurs bâtiments, quasiment neufs, constituant le poste de gardes forestiers ; il permet de contrôler l'entrée des visiteurs dans le Parc National Corcovado. On y trouve des sanitaires, de l'eau potable, la possibilité de téléphoner ou de s'abriter en cas d'urgence et des infos. 

            Juste le temps de se rafraîchir (on sue beaucoup !) et de grignoter une barre de céréales, on repart. La première difficulté se présente : la traversée du rio Madrigal ; mais comme on n'est pas en période de hautes eaux, ce n'est qu'une formalité pour nous. Un peu plus loin dans la forêt, on rencontre un cimetière abandonné... Le guide nous explique alors que la zone n'a pas toujours été un Parc National ; jusqu'en 1975, des paysans possédaient des fincas ici _ et avaient le droit d'enterrer leurs morts dans leur propriété... 

              Après un bon moment en forêt, la piste rejoint la plage entre deux promontoires rocheux qui s'avancent dans la mer : à gauche, je vous présente la "Chancha" (la cochonne) et, à droite, "Salsipuedes" (Sors si tu peux !). Aux esprits maltournés, je précise que ces surnoms font allusion au fait qu'il était très difficile aux pêcheurs de sortir en mer à partir de cette plage (à cause des courants sans doute). Par contre, elle doit être au goût des pélicans : ils se pavanent sur les rochers, repus. Un peu plus loin sur le sable, des dizaines de bernard l'hermite semblent participer à une orgie...mais non (dommage, ça nous aurait fait rire un brin !) ils font seulement bombance avec la dernière charogne rejetée par la mer. 

              De retour sous le couvert des arbres, notre attention est attirée par un léger bruit de feuilles mortes, comme frôlées. On s'approche du bouquet d'arbustes d'où cela provient : un jeune tamandua vaque à sa recherche quotidienne d'insectes et de fruits bien mûrs. Sans s'affoler outre mesure, il escalade un arbre dont les branches nous surplombent et de là nous observe quelque temps (veut-il faire connaissance ?) avant de disparaître silencieusement. 

               Le sentier rejoint à nouveau la plage ; on y marche sur deux kms environ. Ce n'est pas la partie la plus facile, entre les chaussures qui s'enfoncent dans le sable et le soleil qui tape dur. A l'arrivée, on se réfugie au plus vite dans une zone ombragée. Une des Miss, Ellie, fait un malaise : on la fait boire et on l'asperge copieusement. Le guide décide alors qu'on va manger là ; personne n'y trouve à redire... 

             En fin de repas, Mickaël, parti explorer l'endroit, nous appelle : dans un coin retiré de la plage, au milieu de bois rejeté par la mer, gît un jeune tapir blessé au flanc : certainement la conséquence d'un combat avec un mâle plus fort ; ces joutes pour conquérir les femelles peuvent durer quinze jours ; les dernières se sont terminées voici deux mois. Bien mal en point, il n'a pas bougé pendant tout le temps qu'on l'a observé. 

              Quand on arrive à l'embouchure du rio Claro, on sait qu'on "tient le bon bout", encore faut-il la traverser. Elle est constituée de plusieurs petits bras courant entre les monticules d'alluvions. Heureusement, en cette saison, l'eau nous arrive à peine aux genoux. Ceux qui ne veulent pas se mouiller les pieds n'ont que la solution de faire des efforts désespérés pour sauter par dessus les différents bras de la rivière ; ça ne réussit pas toujours...

              Dans le bout de forêt avant la Sirena, on a encore rencontré un tamandua : femelle cette fois, et enceinte. Malgré une vision et une ouïe faibles, la tranquille assurance avec laquelle ces animaux cheminent sur les grosses branches d'arbre en arbre m'étonnera toujours. En fait, c'est leur odorat, excellent, qui les guide : ils suivent la trace des termites et des fourmis, dont ils raffolent (jusqu'à 9000 par jour !). Ils n'ont pas de dents et utilisent leurs griffes impressionnantes pour ouvrir les nids ; prudents et prévoyants, ils ne mangent jamais tout leur butin : pour qu'il puisse se reconstituer (ils pensent à un repas futur...) mais aussi parce qu'ils savent que certaines de leurs proies, ingurgitées en grande quantité, sont toxiques !

              Les bâtiments de la station des gardes forestiers La Sirena sont établis dans une clairière. En bois et ciment, ils ont été rénovés très récemment. Des passerelles couvertes permettent de passer d'une construction à l'autre. L'électricité est fournie par des panneaux solaires. L' ensemble, accueillant et confortable, est dorénavant géré par une ADI (Association de Développement Intégral) et non plus par les gardes forestiers. 

               Il est 17h ; on a une bonne vingtaine de kms dans les pattes (on est sortis plusieurs fois du sentier principal pour voir plus d'animaux). On est (très) fatigués. Après avoir laissé nos chaussures de marche à l'extérieur des bâtiments, on s'inscrit sur le registre des entrées; accompagnés de notre guide, un employé nous indique notre n° de lit (à étage, avec moustiquaire) ; à 18h30, repas copieux bien mérité ; douche délicieuse pour enlever sueur et fatigue ; à 20h pile, la lumière s'éteint. Il ne reste plus que le silence, à peine troublé par les bruits de la forêt si proche... 

               Notre deuxième jour commence à 5h et quart ; Alvaro a prévu une balade avant le petit déjeuner de 8h. On se dirige vers le rio Sirena. Le jour pointe le bout de son nez. Comme toujours, les oiseaux sont les premiers réveillés. Après être passés près d'un hibou dormant déjà sur une branche basse, on découvre un tapir solitaire, mal réveillé, dans la mangrove qui borde le fleuve ; il se contente de nous surveiller du coin de l'oeil ; nous l'observons en lui laissant sa distance de sécurité ; quelqu'un du groupe fait remarquer qu'après tout un tapir c'est un petit éléphant sans les grandes oreilles ni la trompe ! Alvaro nous raconte qu'à marée haute il n'est pas rare qu'une sorte de requin vienne explorer l'estuaire du rio Sirena... 

              Cette balade matinale nous a "mis les crocs" ; et quand apparaissent les tables du petit déj au bout du sentier, plus personne n'écoute les explications volubiles d'Alvaro ! 

              Sitôt rassasiés, nous repartons explorer les abords de la Sirena. On tombe en premier sur une bande de singes araignées ; un peu à l'écart du groupe, une femelle apprend à son petit à sauter de branche en branche : cris d'appréhension, "atterrissages" plus ou moins réussis, couinements de satisfaction... ah, les dures lois de l'apprentissage ! D'un autre endroit de la forêt, au fur et à mesure que nous avançons, nous parviennent des grognements de plus en plus agressifs : ce sont des singes hurleurs. Les mâles ont pour habitude de se positionner dans les arbres en grand cercle autour des femelles et des petits ; si vous dépasser les bornes à leurs yeux, ils peuvent vous lancer tout ce qui leur tombe sous la main... 

               En traversant une petite rivière à gué, on a la peur de la journée : on marche à la queue-leu-leu en laissant un mètre entre nous comme le recommandent les guides ; pour ma sécurité, vu mon grand âge, j'utilise un solide bâton de marche. Nous avons presque franchi le cours d'eau quand j'entends Mickael, derrière moi, crier :"Cuidado !" (Attention !) ; en même temps, sur ma gauche, je vois "quelque chose" plonger dans un trou d'eau. Le premier moment de frayeur passé, on observe la "chose" : c'est un petit caïman de 70-80 cm de long ; il reste au fond dans la vase, immobile. On pense qu'il était tapi entre les grosses pierres qui nous ont permis de traverser facilement et que mon bâton l'a quelque peu dérangé ! 

                Ce remue-ménage a attiré tous les singes capucins du coin : ils investissent l'arbre qui plonge ses racines dans le trou d'eau où s'est réfugié le petit caïman. Et c'est à celui qui criera le plus fort pour le faire partir ou descendra au plus près de la surface de l'eau pour le narguer. Le saurien, quant à lui, reste impassible. Le raffut s'éternisant, on finit par s'éloigner ; le guide nous raconte avec fatalisme la fin prévisible de l'histoire : un singe, plus hargneux, ou tout simplement plus inconscient, va descendre un poil plus bas que les autres ; clac ! la terrible mâchoire ne lui laissera aucune chance en l'entrainant par le fond... 

        Heureusement, la suite de la visite nous réserve un spectacle plus réjouissant : au milieu d'une clairière, un vol de morphos nous frôle de ses ondulations magnifiques. Ce grand papillon, ailes repliées, pourrait passer pour une feuille morte ; mais, quand il vole, apparaît alors la couleur bleu turquoise du dessus de ses ailes. Le contraste est saisissant et donne à ses envols un petit air de magie. Enfin un peu de légèreté dans un monde de brutes ? 

             En fin de matinée, il fait très chaud dans les forêts du Corcovado ; aussi ne sommes-nous pas vraiment surpris de découvrir une maman tapir et son rejeton prenant un bain de boue au milieu de gigantesques plantes vertes. Notre arrivée ne les dérange nullement ; ils continuent à se prélasser. En fait de "petit", le guide nous explique que, vu sa taille, on a plutôt affaire à un adolescent attardé... un "Tanguy" quoi ! 

             L'après-midi, le groupe repart en excursion ; moi, je déclare forfait : d'abord, c'est le moment de la journée où on voit le moins d'animaux (eux aussi, ils font la sieste...) mais surtout je veux récupérer en prévision du lendemain (sagesse de l'âge...). J'en profite pour tailler une bavette avec les gens qui travaillent sur le site et avec Alvaro SAUMA, un jeune guide d'OSA WILD accompagnant un couple de Français. A propos de Français, savez-vous combien visitent le Corcovado chaque mois ? en consultant le registre des entrées, je constate que 260 sont venus en Janvier et que, au 16 Février, déjà 200 y ont dormi ! et je ne parle pas des Québécois, Luxembourgeois, Suisses et autres Belges... 

            Le lendemain, on on se lève avec le soleil et, à 7h, on entame le chemin du retour sur un rythme pépère ; ce qui nous permet de surprendre une harde de pécaris fouillant le tapis de feuilles mortes à la recherche de graines et d'insectes ; seul, un rideau d'arbres nous sépare d'eux. Puis ils s'éloignent en direction du plus profond de la forêt et nous de la plage. 

            Là, j'en bave : cette surface molle ne me convient pas ; elle est déstabilisante. Rapidement, il se met à faire chaud ; on sue, et le moindre cours d'eau est le bienvenu pour s'asperger. Enfin, Alvaro impulse un rythme soutenu, et j'ai de la peine à suivre. 

             On retrouve notre jeune tapir blessé, quasiment au même endroit sur sa plage, mais il semble avoir repris du poil de la bête. Les seuls autres animaux que nous apercevrons sont des oiseaux de bord de mer : aigle pêcheur, ibis blancs, aras rouges, zopilote noir... 

             Sur les 16 kms jusqu'à la Leona, on ne s'arrête que trois ou quatre fois, et jamais plus de dix minutes : à peine le temps de se passer de l'eau sur le visage, de boire un coup et d'avaler une barre de céréales. Jusqu'à l'incident : on vient d'arriver à une petite rivière, je suis le dernier du groupe ; ils sont tous à ma droite. Comme Alvaro, je m'asperge d'eau pour me rafraîchir... mais j'oublie d'enlever mes lunettes ! Je les pose alors sur un rocher, je me mouille la tête, je sèche mes lunettes et, quand je les remets, ils ne sont plus là ! Je regarde autour de moi ; un autre guide, arrêté là avec son groupe, du menton me montre un sentier qui monte dans la forêt. Je le prends ; rapidement, il s'évanouit entre les arbres ; impossible pour moi de deviner la direction à prendre. Je commence à paniquer ; au milieu du silence, je crie :"Alvaro !" plusieurs fois ; rien ; puis, si ! une voix féminine, plus bas, me répond :"Pierre !". Je comprends qu'ils ont suivi la plage et redescends. Je rencontre alors Alvaro, venu à ma rencontre, qui m'explique que ce sentier est tombé en désuétude. Pourquoi l'autre guide me l'a-t-il indiqué ? mystère ! Quand on retrouve le groupe, Rébecca me fait comprendre qu'Alvaro ne s'était pas rendu compte que je ne suivais plus, qu'elle l'a averti quand elle m'a entendu crier. 

             Cette histoire m'a foutu en rogne ; on paie un guide, cher ! et il n'assure pas notre sécurité. En arrivant à la Leona, je constate qu'Alvaro est très content :"Il est 13h ; dans une heure, on est à Carate." Je lui dis que je ne repartirai pas avant d'avoir bu et mangé autant que nécessaire. Il tord un peu le nez. J'en profite aussi pour distribuer les fruits et les barres de céréales qu'il me reste.

             Requinqués, on se tape les 3 kms jusqu'à Carate en moins d'une heure. Marche éprouvante sous le soleil, sans rien qui la rende intéressante. A 15h30, le minibus nous débarque devant l'agence à Puerto Jimenez. Question : pourquoi payer un guide pour trois jours s'il n'en fait que deux et demi ?...

     

    INFOS sur le GUIDE, "EVALUATION"

            Alvaro MONTOYA MORA : guide local, affilié ACOSA. Entré dans la base de l'Institut Costaricain de Tourisme le 20-03-2014 avec le n° de Carnet : 1171. A 12 ans d'ancienneté comme guide. Travaille pour l'agence OSA WILD de Puerto Jimenez : site www.osawildtravel.com tél. (506) 2735-5848, 8705-0046 et 8114-7663 Mails : osawild@gmail.com et tamanduaecotour@hotmail.com La responsable de l'agence est Ifigenia GARITA CANET : guide accréditée ICT, tél. 8376-1152 ; mail : ifigaritamond@hotmail.com ; son mari est en train d'apprendre le français. 

               Alvaro est quelqu'un d'énergique et convivial ; il semble bien connaitre son travail. Dynamique, plusieurs fois il est allé voir seul, en dehors du sentier principal, si l'animal qu'il espérait était bien là puis il revenait nous chercher. Cependant, il pourrait s'améliorer sur quelques aspects de son métier : 

    - il "oublie" parfois de traduire pour les hispanisants ce qu'il vient de dire en anglais : c'est un "défaut" très répandu parmi les Ticos qui travaillent dans le tourisme ; ils veulent tellement montrer qu'ils maîtrisent bien l'anglais qu'ils en oublient leur propre langue! Il ne faut donc pas hésiter à le questionner. 

    - il ne s'assure pas toujours que tout le monde suit : j'en ai fait les frais... 

    - il ne dit (pratiquement) jamais comment va être organisée la journée (on n'a pas de points de repère) : durée prévisible de marche, où on est, quand va-t-on manger.. 

    - quand il propose de regarder un animal à l'aide de son appareil sur trépied, il faut être attentif pour "prendre son tour"... il ne se préoccupe pas de demander si tout le monde a vu. 

     

    INFOS PRATIQUES 

            Pour  préparer ce trek, j'ai demandé un devis à quatre guides ou agences ; voici pour chacun le détail de leur offre :

    WILMAR LOPEZ : pour faire les démarches administratives, il demande 50$ pour un groupe ; 45$/pers. pour 3 jours dans le Parc ; 60$ pour 2 nuits d'hébergement ; 115$ pour les repas (2 petits déjeuners, 1 repas de midi, 2 soupers) ; 10$ de transport Puerto Jimenez > Carate aller/retour ; 50$/pers./jr pour le guide = 150$. Ce qui, pour un groupe de 5 personnes, fait un total de 390$.

    WILLIAM MORA (Agence Golfo Dulce Dart Tours) : il présente un devis tout inclus : 385$ pour 2 personnes ; 365$ pour 5-6 pers. Différence : il ne prévoit qu'un petit déj. Si on veut celui du 3è jr. > + 20$. 

    TOUCAN-TRAVEL.COM : C'est aussi un "Tout inclus" mais avec les précisions suivantes : ils précisent 115$ pour les repas (2 pet. dèj. 1 midi 2 soupers) ; 304$ pour tout le reste (démarches, entrées, hébergement, transport et guide) si on est un minimum de 2 pers. Une réduction de 15$/pers. supplémentaire est accordée ; ce qui donne les totaux suivants : 419$ (2 pers.), 404$ (3 pers.) 389$ (4 pers.) 374$ (5 pers.) 359$ (6 pers.). 

    OSA WILD : Eux aussi indiquent à part les repas : 115$ pour 2 pet. dèj. 1 midi 2 soupers ; puis 339$ pour tout le reste (démarches, entrées, hébergement, transport et guide) si on est un minimum de 2 pers. 297$ si on est un groupe de 3 à 6 pers. Ce qui donne un total de 454$ pour 2 pers. et 412$ pour 3 à 6 pers. Sur leur site, ils indiquent un prix "standard/personne" à la journée rien que pour le guide, suivant le groupe : 60$ pour 2, 55 pour 3, 50 pour 4, 45 pour 5, 40 pour 6, 35 pour 7. Remarque : je suis parti avec cette agence, principalement pour son suivi rigoureux lors des échanges par mails (ils répondent précisément et ne cherchent pas à "noyer le poisson" ; cela m'a paru important pour quelqu'un qui ne peut être sur place) ; d'autre part, bien que m'inscrivant en individuel, j'ai payé 412$. 

     

    POUR RESERVER

             J'ai fait tout le travail de réservation (entrées du Parc, guide, hébergement et nourriture) au Costa Rica, environ un mois avant de réaliser le trek. Je ne pense pas qu'il soit possible de le faire depuis la France : en effet, sur un document conjoint du MINAET (Ministère de l'Environnement, de l'Energie et des Télécommunications), d'ACOSA (Aire de Conservation d'OSA) et du SINAC (Système National des Aires de Conservation), il est clairement indiqué : "NO se aceptan transferencias internacionales" (Les transferts "d'argent" internationaux ne sont pas acceptés). 

            Il reste donc deux solutions

    - soit vous contacter une agence (ou un guide) depuis la France et vous lui demandez de faire les démarches pour vous : toutes, à ma connaissance, acceptent ; beaucoup le font "gratuitement", quelques-unes mentionnent un coût d'environ 10$/personne pour un groupe. 

    - soit vous faites les réservations dès votre arrivée au Costa Rica pour un trek en fin de séjour : si vous ne pensez rester que 15 jours, vous risquez de ne pas trouver de place (le nombre d'entrées dans le Parc étant contingenté) surtout en Juillet-Août ; par contre, pour un voyage de 3 semaines-un mois, vous ne devriez pas avoir de souci. Par ailleurs, placer ce trek en fin de séjour, vous laisse le temps de vous acclimater, ce qui n'est pas négligeable vu la chaleur et l'humidité à Osa. 

    DEPUIS LA FRANCE

    * Envoyer un mail à : pncorcovado@gmail.com (vous pouvez l'adresser directement à Jéssica MATA MIRANDA) pour avoir la liste complète des guides accrédités par l'Institut Costaricain du Tourisme pour travailler sur la péninsule d'Osa ; c'est un gage de sérieux pour éviter les petits malins qui s'improvisent guides... Cette liste mentionne leur n° de téléphone et leur mail ; vous pouvez donc les contacter, leur demander leurs disponibilités et un devis suivant ce que vous voulez faire (nombre de jours, de personnes, trajet envisagé...). Cela vous permet de sélectionner une agence (ou un guide) avant votre arrivée au Costa Rica. 

    * Vous pouvez aussi appeler le (506) 2725-5036, 2735-5036 ou le 2735-5580 : c'est l'Administration du Parc ; ouverte tous les jours de 7h à 16h mais attention ! cela correspond à 15h-minuit (heure d'été en France) ou à 14h-23h (heure d'hiver) et leur poser (en espagnol ou anglais) toutes les questions qui vous préoccupent. Sur leur site  www.sinac.go.cr dans la partie "Programa de turismo en areas silvestres protegidas", vous trouverez pas mal d'infos. Il est enfin possible de les contacter par mail à : acosa.programaturismo@sinac.go.cr  

    Pour contacter la nouvelle structure qui gère l'hébergement à La Sirena, appelez le (506) 2735-5525 ou envoyez un mail à reservaciones@adicorcovado.org 

    * Pour avoir directement la version imprimable de la brochure Corcovado : http://issuu.com/sistemanacionaldeareasdeconservacio/docs/corcovadoisuu 

    AU COSTA RICA

    * Contacter l'Administration du Parc au 2735-5036 ou par mail à : pncorcovado@gmail.com pour leur indiquer quel(s) jour(s) vous souhaitez passer dans le Parc, les nuits d'hébergement et les repas dont vous avez besoin. Ils vous enverront le bulletin de réservation correspondant ; vous le complétez et le renvoyez à la même adresse. Ils vous envoient ensuite un bulletin de prépaiement : vous allez au Banco Nacional de Costa Rica pour régler les somme dues : en liquide, pour les droits d'entrée (15$/jr actuellement), par CB pour l'hébergement et les repas. 

     

    Pour contacter les autres agences ou guides de cet article

    * William MORA GOMEZ : tél. 8345-3378. Mail : wwwwbbb@gmail.com

    * Vilmar LOPEZ LOPEZtél. 8598-9633. Mail : vilmarlopez62@hotmail.com 

    * Agence Toucan traveltel. 6098-7616. Mails : info@toucan-travel.com , toucantravel@gmail.com , 24hcostumerservice@toucan-travel.com 

    SENTIERS à LA SIRENA 

    - Rio Claro : 6 kms. 4h. 

    - Corcovado : 6 kms. 3h. 

    - Espaveles : 2,5 kms. 1h. 

    - Guanacaste : 2 kms. 1h. 

    - Naranjo : 1,5 km. 0h30. 

    - Sirena : 1 km. 0h30. 

    - Rio Pavo : 4,5 kms. 2h. 

    - Playa : 2 kms. 1h. 

              Remarques

    * Ce sont les temps et distances affichés à la station des gardes forestiers de la Sirena. 

    * Les sentiers le bord de la plage peuvent être impraticables à marée haute

     DISTANCES entre LA SIRENA et les autres stations

    * La LEONA > La SIRENA : 16 kms, 7h. 

    * La SIRENA > Los PATOS : 20 kms, 9h. 

    * San PEDRILLO > La SIRENA (par la plage) : 24 kms, 11h. 

          Infos relevées sur le site MINAET, ACOSA et SINAC. 

    A propos du tapir

    - Le petit naît rayé ; ses rayures disparaissent au bout de 8 mois.

    - Le tapir ne voit pas très bien mais a une ouïe et un odorat développés.

    - Le mâle marque son territoire par des jets d'urine.

    - Le tapir contribue à la dissémination des plantes : après avoir  ingurgité fruits et graines, ses déjections se répandent un peu partout. Un guide m'a affirmé que certaines plantes ne pouvaient se reproduire que si leurs graines passaient par l'estomac de Sieur tapir...  

     

     


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