• Cap au Nord : Los Chiles, San Carlos (Nicaragua) et Caño Negro.

              Trois mois : c'est le temps que je peux rester au Costa Rica sans probléme. Aprés, il me faut sortir trois jours pour pouvoir á nouveau y séjourner un maximum de trois mois. Cette année, nous sommes retournés au Nicaragua : en 2011, nous étions sortis du Costa Rica par le poste frontiére de Peñas Blancas, le plus utilisé ; cette fois, nous avons décidé d'emprunter une voie plus originale : le rio Frio qui passe á  Los Chiles (CR) pour déboucher en face de San Carlos dans le grand lac Nicaragua. Au retour, nous en profiterons pour découvrir la Réserve de Caño Negro toute proche

                Au petit matin, on embarque donc dans le bus qui vient de San Jose pratiquement déjá plein ; comme toujours au Costa Rica, les gens se tassent un peu plus et on vous fait une place. Beaucoup de familles avec de jeunes enfants endormis dans les bras, des hommes plus agés serrant contre eux des ballots de vétements et de nourriture : un échantillon des Nicaraguayens travaillant au Costa Rica de retour au "pays" pour quelques semaines.         

              Le voyage devant durer cinq heures, on fait une petite halte á Ciudad Quesada (que les Ticos préférent appeler San Carlos : pourquoi ? mystére...). Ceux qui, cinq minutes auparavant, roupillaient de bon coeur dans le bus, retrouvent comme par magie toutes leurs capacités pour pointer les premiers au self-service du coin. Personnellement, je préfére bien mémoriser les caractéristiques du bus, avant d'aller satisfaire un besoin natural. J'en connais (des distraits, c'est súr) qui sont remontés dans le bus d'á-cóté, et sont repartis d'oú ils venaient !       

            A l'arrivée á Los Chiles, on a droit á un message des plus surprenants : "Ceux qui ont leur passeport vont payer l'impót de sortie terrestre dans la guitoune prés du Soda et remontent dans ce bus : terminus au poste frontiére de Las Tablillas, dans cinq kms. Tous les autres descendent ici : des taxis les attendent pour passer par Rio Pancho." Mayela m'explique que beaucoup de Nicaraguayens qui viennent travailler au Costa Rica n'ont méme pas de carte d'identité et ne font pas les démarches pour obtenir un permis de travail ; ils sont donc condamnés á passer la frontiére clandestinement chaque fois.       

          Notre idée est de passer au Nicaragua en descendant le rio Frio jusqu'á San Carlos, premiére ville nicaraguayenne. Il nous faut tout d'abord payer l'impót de sortie du Costa Rica : 7$ par personne. Quand l'employé nous tend le recu, nous nous apercevons qu'il s'agit de l'impót de sortie par voie "terrestre" ; nous rouspétons car nous allons sortir par voie "fluviale" ; il nous affirme alors qu'il n'y a plus de lanchas qui font le trajet Los Chiles - San Carlos. Nous nous rendons á l'embarcadére pour le vérifier : lá, on nous confirme que le bateau partira bien á 15h... et on nous fait payer l'impót de sortie par voie "fluviale" de 1$ par personne ! Conclusion : on s'est fait arnaquer par le premier vendeur qui, pour un impót "terrestre", touche 2$ et rien pour un impót "fluvial" !

    Le rio Frio entre Los Chiles et San Carlos (Nicaragua)        La descente de la riviére est bien agréable : peu large, elle serpente sous les frondaisons qui hébergent une quantité d'oiseaux ; l'air y est plus frais. Bien súr, il nous a fallu s'arréter au check-point militaire marquant l'entrée du rio Frio sur le territoire nicaraguayen : avant, on nous avait gentiment prévenus de laisser appareils photos et caméras dans nos bagages, les soldats nicas n'étant pas trés portés sur les selfies avec les étrangers. Ils se sont contentés de récupérer la liste des passagers, sans monter á bord pour vérifier les passeports.     

      A l'arrivée, sur le port méme se trouve le Bureau d'Immigration : l'employé remplit ses fiches manuellement avec la lenteur qui sied sous les Tropiques et appose son tampon sur le passeport ; le coút de l'opération est de 44,28 córdobas (environ 2 euros, fin Janvier 2016). Ensuite, la méme personne se transforme en agent de tourisme pour nous remettre la carte sans laquelle on ne peut voyager au Nicaragua ; elle coúte 10$ et est valable 30 jours (Sachant que généralement les visas de tourisme sont de trois mois, cela veut-il dire que la personne qui souhaite rester 90 jours doit renouveler deux fois cette carte ? mystére de la bureaucratie...). Enfin, un employé des Douanes donne un coup d'oeil rapide á nos sacs á dos.       

    Maison coloniale á San Carlos (Nicaragua)

              San Carlos est un petit port au bord du Cocibolca (le nom officiel du grand lac du Nicaragua) oú débouchent le  rio San Juan (qui sert de frontiére avec le Costa Rica) et le rio Frio. D'importance stratégique durant des siécles, il n'en reste que quelques pans de murs fortifiés et deux canons oubliés sur les hauteurs de la ville. Ses rues pavées recélent les derniéres maisons coloniales encore debout et deux boutiques d'artisanat local qui valent le détour : l'une, en face du parc coloré pour les enfants, est tenue par deux vieilles dames silencieuses dont la spécialité semble étre les sacs, finement brodés, pour maintenir á l'abri des insectes pain et tortillas ; l'autre jouxte le grand restaurant Kaoma : sa propriétaire posséde une remarquable collection d'oiseaux en balsa peints de couleurs vives et le goút pour la négociation commerciale enjouée...    

    San Carlos et le lac du Nicaragua vus depuis le haut de la ville.    Au Costa Rica, le rio San Juan représente le fleuve mythique : pour une bonne part, parce qu'il est le plus grand fleuve navigable de la région et tous les Ticos révent un jour d'aller le découvrir ; c'est aussi lui qui établit une frontiére rassurante avec le Nicaragua voisin, trop souvent turbulent ; enfin, c'est par lui qu'entrérent tous les étrangers venant de la mer : colonisateurs, flibustiers, botanistes européens du 18é siécle. On a donc décidé d'aller voir, entre San Carlos et El Castillo, ce que recouvrait la vision idéale qu'en ont les Ticos. Pour naviguer sur le fleuve, on a le choix entre des lanchas privées et les transports publics, que nous avons préférés : il suffit de se rendre dans la zone portuaire, prés du Marché couvert ; suivant l'horaire, le bateau effectue un service lent (chaque fois que quelqu'un le demande, le capitaine aborde un embarcadére de fortune pour le laisser descendre...) ou rapide (on ne s'arréte que deux fois entre San Carlos et El Castillo) ; le billet ne coúte que 140 Cordobas (environ 5 euros pour 2 ou 3 heures de transport). A sa sortie du lac Cocibolca, le San Juan a déjá une belle largeur ; elle s'amplifie encore quelques kms plus loin et prend des allures de Seine ou de Rhóne avant de revenir á une taille plus courante. Durant le voyage, alternent les champs et les foréts ; on n'a pas vu de zone d'activité économique autre que l'agriculture ou la péche. Les habitations apercues sont plus que modestes : généralement en bois avec des ajouts de bric-et-de-broc.

    Maison paysanne le bord du San Juan (Nicaragua)

             Quand on arrive á El Castillo, on comprend vite pourquoi les colons espagnols y avaient construit une place forte : á cet endroit, le fleuve fait moins de cent métres de large ; de plus, une partie est encombrée par des affleurements rocheux qui ne doivent pas dater d'hier ; enfin, la construction militaire est placée sur un promontoire d'oú il était facile de canarder les bateaux obligés de passer au ralentí pile en face d'elle. On a juste eu le temps de la visiter avant de manger dans un petit resto familial dominant le fleuve ; puis il était déjá l'heure de prendre la derniére lancha pour revenir sur San Carlos... Si on veut pleinement profiter du lieu, il est conseillé de se lever tót pour prendre le bateau de 6h, ou á la rigueur celui de 8h. Au retour, on a entendu les cris gutturaux des singes hurleurs et vu des paresseux au sommet des arbres.   

    Le San Juan vu depuis la citadelle de El Castillo (Nicaragua).           Le lendemain, on a prévu de rentrer au Costa Rica par le méme chemin qu'á l'aller. On se rend au port tót le matin pour étre  súrs d'avoir une place sur la premiére lancha. Lá, un type nous explique avec nonchalance que nous ne sommes que quatre candidats au départ pour le moment, qu'il faut attendre jusqu'á 10h30 pour espérer la remplir... On tue alors le temps comme on peut : on observe une paire de perroquets verts qui tentent de se bizouiller dans un arbre (c'est vrai qu'avec des becs pareils ca n'a pas l'air facile...) ; on rencontre un jeune couple d'Ardéchois en balade (qui se seraient sans doute volontiers bizouillés  si on n'avait pas eu la mauvaise idée de se pointer). A la fin de la matinée, il faut bien se rendre á l'évidence : il n'y a pas les sept personnes (minimum) pour que sorte la navette en direction de Los Chiles ; elle est donc annulée. Reste la solution par la route : la "gare routiére" est une grande cour fermée, en face du Marché couvert ; s'y agglutinent des véhicules de tailles diverses dont, parfois, la jeunesse n'est plus qu'un souvenir. On avise un minibus dont l'état nous semble acceptable ; 60 Cordobas (moins de 3$) pour aller jusqu'au poste frontiére costaricain de Las Tablillas : bon marché ! mais on n'avait pas prévu que 17 personnes s'entasseraient sur neuf siéges... Autre surprise : arrivés á cinq cents métres du poste frontiére nicaraguayen de San Pancho, la buseta stoppe á l'abri des regards et une dizaine de personnes s'en échappent pour disparaitre par les sentiers qui traversent les champs d'orangers ! soit ils n'ont pas de papiers en régle, soit ils ne veulent pas s'embéter avec les démarches migratoires.          

                 Pourtant, elles n'ont rien d'effrayantes : on rencontre d'abord un jeune bidasse, perdu dans sa guitoune au milieu de nulle part ; s'apercevant de ma nationalité, il me lance un joyeux "Comment allez-vous ?" ; je l'encourage alors á m'en dire plus : il se met aussitót á chanter "Voulez-vous coucher avec moi ce soir ?" qu'interprétait dans les années 90 cette chanteuse noire au physique incroyable, Grace JONES ! Un peu plus loin, sur la droite, sont implantés les bureaux "Migration" du Nicaragua : cóte á cóte, ceux pour entrer et ceux pour sortir du pays ; priére de ne pas se tromper de sens... On remplit le document habituel "passage de frontiére" commun á toute l'Amérique centrale et paie l'impót de sortie du Nicaragua (44.28 Cordobas, soit moins de 2$ par personne) ; l'employé appose enfin son précieux  tampon. On traverse ensuite le court "no man's land" séparant les deux pays. Premier contróle des papiers par les services ticos sous une grande tente blanche ; ils nous orientent vers les tout nouveaux bátiments en dur sur la gauche (Las Tablillas). Il faut á nouveau remplir le document "Migration" ; il vaut mieux avoir avec soi son billet d'avion (ou bus) retour, qui prouve que vous n'allez pas rester éternellement au CR (cette fois, on ne me l'a pas demandé) ; l'employé écrit alors que vous pouvez séjourner un maximum de 90 jours dans le pays et tamponne votre passeport. Enfin, quelqu'un jette un oeil rapide á votre sac á dos. Le tout n'a pas duré plus de  45 min. Le bus de la compagnie Chilsaca nous attend pour revenir sur Los Chiles.          

       Le deuxiéme but de ce voyage dans le nord du CR était d'en profiter pour découvrir le Refuge National de Vie Sylvestre de Caño Negro qui, sur la carte, semble tout proche... Il est possible en effet de remonter le rio Frio jusqu'au Parc pour le visiter, mais ceci uniquement durant la saison humide (Mai á Octobre) ; en Janvier, par exemple, le niveau de l'eau dans les canaux n'est plus suffisant pour permettre aux "gros" bateaux du rio Frio d'y pénétrer (Donc se méfier des petits malins qui assurent pouvoir vous faire visiter Caño Negro á partir de Los Chiles entre Novembre et Avril : ils se contenteront de rester sur le rio Frio, et vous n'y verrez que du feu...). Tout cela nous est aimablement expliqué  par Oscar ROJAS, le propriétaire du restaurant Heliconia, chez qui nous prenons une biére ; il nous conseille de nous rendre directement au village de Caño Negro et d'organiser notre sortie á partir de ce village.

    Vue d'une lagune de Caño Negro.

            Aussitót dit, on attrape le bus qui fait la liaison Los Chiles-Upala : il ressemble á un de ces antiques véhicules scolaires américains peints en jaune que l'on voit bringuebaler dans les films des années 70. Peu aprés la sortie de la ville, quand il s'est engagé á droite sur la piste en lastre (gravillons), on s'est dit qu'il valait mieux se concentrer sur l'observation du paysage si on ne voulait pas piquer une crise de nerfs devant la lenteur du cheminement : on a mis une heure et demie pour faire 25 kms...

                 Caño Negro est un tout petit village bucolique, organisé autour de son parc public pittoresque et coloré. On remarque tout de suite sa grande propreté et sa tranquillité intemporelle. Une jeune fille rencontrée dans le bus nous a conseillé de nous adresser á Kingfisher pour le logement et la visite des canaux : Antonio SEQUEIRA, le propriétaire-guide, nous installe dans une de ses grandes cabinas posées au milieu d'une clairiére et nous donne rendez-vous pour le lendemain á 7h.        

    L'arbre aux oiseaux (Caño Negro).

              Alors que le soleil ne chauffe pas encore trop, on monte dans sa barque á moteur ; tout au long de la balade, la plupart du temps, Antonio laisse tourner le moteur au ralentí, ce qui nous permet de passer trés prés des animaux. La zone du Parc s'étend sur 10 000 ha constitués principalement de sept lagunes reliées par un réseau de canaux : certains sont bordés d'une végétation exhubérante abritant des centaines d'oiseaux, d'autres traversent des espaces plus dénudés (ils sont recouverts par l'eau durant les sept mois de la saison humide).

    Garza blanche et héron (cendré ?) á Caño Negro.

                 On a pu á nouveau admirer des oiseaux déjá vus en d'autres lieux comme l'anhinga, différentes garzas, les jacanas ou les martins pécheurs ; mais on a eu aussi la chance d'observer longuement le petit rascon aux couleurs vert-orange éclatantes, le martin pécheur amazonien qui vous suit depuis la rive en voletant d'arbre en arbre ou la garza aux pattes jaunes si élégante ; enfin, le  canard "tangril" (en voie de disparition) s'est rappelé á notre bon souvenir en croisant notre route et nous avons apercu, bien cachée sous les feuillages bordant un canal, la trés craintive  garza agamí en train de pécher. D'autres espéces sont aussi présentes dans ce refuge de vie animale : par exemple, le lézard Jésus-Christ (celui-ci, accroché á son bout de bois flottant, a refusé de nous montrer qu'il savait aussi marcher sur l'eau), les  tortues d'eau qui se laissent glisser dans les profondeurs de la riviére á notre approche, les inévitables   iguanes máles attendant paresseusement que Madame se manifeste, et les caïmans : des dizaines ! dans l'eau, se glissant sous la barque, ou sur les berges au soleil, imperturbables mais á l'affút...

              Notre balade a duré plus de deux heures, seuls avec Antonio, et nous a coúté 50$ ; sincérement, elle les vaut : notre guide n'est pas avare d'anecdotes, connait trés bien tous les recoins de l'endroit et sait faire partager sa conviction qu'il faut continuer á protéger la zone pour permettre aux oiseaux migrateurs d'y faire étape. En fin de visite, si vous avez été sages, il vous entraine á l'arriére de sa maison pour vous montrer son élevage de gaspars : un gros poisson á quatre nageoires, vestige de l'ére préhistorique...        


    RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

    (Tout ce qu'il vous faut savoir pour y aller)

    - Transportes San Jose-Venecia (Tel. 2255-4300) : celui de 5h30 est dit "Directo" ; il s'arréte cependant dans les villes importantes (Alajuela, Naranjo, Zarcero, Ciudad Quesada...). Prix : environ 3 000 colones.

    - Routes :

    Alajuela-Ciudad Quesada route qui serpente beaucoup, peu large par endroits, dépassement difficile. Revétement correct. On ne peut guére espérer faire plus de 50kms dans l'heure. Temps mis (en bus) : 2h30.

    Ciudad Quesada-Los Chiles : Aprés Platanar, grandes lignes droites, route un peu plus large, de nombreuses occasions pour doubler. Bon revétement. On peut rouler jusqu'á 80-100kms/h. Temps mis (en bus) : 2h.

    Divers : La zone Zarcero-Florencia est plus humide (brouillard, pluie) ; le paysage y est trés champétre.              

    Tout au long du trajet Alajuela-Los Chiles, on rencontre d'abord des champs de café puis de la canne á sucre, des cultures d'ananas enfin á nouveau de la canne á sucre. 

    - Démarches administratives : Sortie du Costa Rica (par voie fluviale) : ne pas oublier de faire tamponner son passeport au Bureau d'Immigration de Los Chiles (en face de l'hótel Tulipan, prés de l'embarcadére du rio Frio). Rien á payer.

    - Pour passer du Costa Rica au Nicaragua par le rio Frio : Lancha nicaraguayenne privée : départ á 15h ; Prix : 10$ par personne. 45 min de trajet. Document "Immigration" á remplir sur le bateau. 


    - Transports publics entre San Carlos et El Castillo par le rio San Juan  (Janvier 2016) : 
    horaires, L (lent : 3h) R (rapide : 2h) :

    6h (R), 8h (L), 10h15 (R), 12h (L), 14h30 (L), 15h30 (L).      

    Entre El Castillo et San Carlos : 5h (L), 5h15 (R), 6h (L), 7h (L), 11h (R), 14h (L).

    - Se nourrir au Nicaragua est bon marché. Exemples de prix :

    Restaurant KAOMA (sur le port d'arrivée, prés du parc public) : 200 Cordobas (8$) pour filet de poulet ou de porc+légumes+riz ; terrasse surélevée qui donne sur le lac.   340 Cordobas (13$) pour 2 grands cafés et 2 énormes pancakes.

    Restaurant Don LEO (dans une petite rue du centre ville) : une soupe de poisson (avec poisson entier ! ) + une soupe de poulet (avec morceaux consistants) + 2 Toñas (biéres nicas) : 400 Cordobas (16$).  La terrasse donne sur la rue (qui est un peu bruyante). 


    On a logé chez Doña Juanita, une alerte quinquagénaire qui a aménagé quelques "cabinas" au premier étage de sa maison dans une rue tranquille (40$ avec petit déjeuner inclus pour deux personnes). Tél : 2583-0024 ou 8423-7085. E-mail : posada_juanita@hotmail.com  
    - DIVERS :

    Il est parfois difficile au Nicaragua d'obtenir des renseignements súrs (horaires, service assuré ou non...) ; ne pas hésiter á insister pour avoir les précisions dont on a besoin.

    L'eau du robinet n'est pas toujours potable ; si, comme nous, au retour, vous avez des troubles digestifs, il faut prendre un "déparasitant", type REPINOX des Laboratoires ROWE : 1 pastille toutes les 12h pendant 3 jours.

     
    - Los Chiles :

    HELICONIA : Restaurant, cabinas (30$ pour 2 personnes, petit déj. inclus) et tours sur le rio Frio : Oscar ROJAS ESQUIVEL : 2471-2096 ou 8307-8585 ; e-mail : cocas34@hotmail.com. Dans la méme rue que le Bureau de Migration, prés du port. Site web : loschilescostarica.com

    - Caño Negro :

    Frondaisons le bord des canaux de Caño Negro.

    Logement chez KINGFISHER en grandes cabinas, avec ventilateur : 35$ (sans petit déj.: ils ne font pas) + 10$ par lit additionnel. Tél : 2471-1116 ou 8865-4856. Site web : www.kingfisherlodgecr.com E-mail : info@kingfisherlodgecr.com                         

    Restaurant La Palmera : cuisine familiale de bon goút. 2500 colones pour un petit déjeuner copieux, 3500 col. pour les autres repas.                        

    Arrét de bus : en face de la Force Publique.                        

    Office gérant le Parc : www.sinac.go.cr  Tél : 2471-1309  Horaires d'ouverture : tous les jours de 8h á 16h. Prix d'entrée : 5$.

     

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