• SUR UN AIR DE SWING,VISITER L'ARENAL...

    Si vous le voulez, les Papys du Calypso Jazz Band peuvent accompagner votre visite de l'Arenal d'un "Fire" bien pacifique...

     

    "A 12 000 kms du Costa Rica."

     

    Bonjour ! 

         Vous l'aurez compris : je suis rentré en France depuis Jeudi en huit, pour retrouver ... le soleil ! personne ne m'avait dit qu'il en était resté un bon morceau ici, petits cachotiers ; bon, d'accord, il fait encore froid le matin, mais c'est pour mieux vous réveiller ! 
         A propos du diaporama, certains m’ont dit ne pas l’avoir reçu ; c’est exact, mais je n’y peux pas grand’chose ; voici ce qui s’est passé : après avoir envoyé la première version, j’ai reçu en retour une dizaine de messages me signalant qu’elle n’avait pu être “remise à son destinataire” car sa boite de réception n’était pas assez grande ; j’ai alors divisé le diaporama en deux parties et fait deux envois séparés pour chacun de ceux qui restaient ; et là, j’ai eu encore quatre “rejets” pour le même motif. A l’occasion, je le leur montrerai : je l’ai mis sur une clé USB. 
          La dernière excursion que j’ai faite au Costa Rica fut pour voir lArenal. C’est un volcan majestueux, parfaitement conique, dominant une immense lagune. On ne peut monter à son sommet car ...il est toujours en activité ! ses deux dernières éruptions importantes eurent lieu en 1968 (87 morts) et 1992 ; régulièrement, il donne des signes de vie en laissant échapper des fumerolles ou en projetant de la roche en fusion ; les gens qui vivent autour ont appris à faire avec : c'est quand il somnole trop longtemps qu'ils s'inquiètent ; gare au réveil ! Parfois, l'observation en est difficile car les nuages encapuchonnent son sommet ; rien de tel le jour où nous lui avons rendu visite : il se détachait fièrement sur le bleu du ciel et ses flancs lunaires dénudés rappelaient à toute graine qu'il était vain de vouloir s'y accrocher. Ce volcan fait partie d'un Parc national auquel on accède après plus de 5 kms de pistes à partir de la route principale ; autre élément dont il faut tenir compte : il n'y a rien sur place pour se restaurer ; tout est à une petite dizaine de kms ; nous avions oublié ce "détail", qui a son importance après plus de 3h de voyage, et c'est l'estomac sur les talons que nous nous sommes mis en quête d'un resto ; dans ces cas-là, vous l'avez certainement déjà expérimenté, on s'arrête au premier rencontré en priant le Ciel que les cigales ou les serpents ne soient pas invités au menu... Au Linda Vista, rien de tel : la cuisine est délicieuse et vous mangez en contemplant la lagune, sous l'oeil généralement bienveillant du géant volcanique. Quant aux sentiers, ils aboutissent au pied du volcan dans l'enchevêtrement des roches solidifiées provenant des différentes coulées : en les parcourant, on est tombés "nez à nez" avec un oso hormiguero craintif ; des singes capucins ont joué à cache-cache avec nous dans les arbres et des toucans moqueurs ont laissé choir sur nous la coque des fruits dont ils raffolent. 
          Avec la fin du séjour se sont terminés aussi les cours de danse : bolero criollo (= chacha européen) et swing (qui tient lieu de rockn'roll). Je n'ai jamais pensé que ce serait facile ... ce fut épuisant. Explication : imaginez une petite vingtaine de personnes dont la moyenne d'âge est inférieure à 30 ans, coachées par un Mickaël Jackson survolté, évoluant dans une ambiance musicale à fond la caisse. Au milieu de ce Barnum, un pantin usagé cherchant vainement une cohérence à tout ça: "Ca y est, j'ai compris : il montre ce qu'il faut faire, le pied gauche vient se mettre là et le bras droit maintient la danseuse comme cela" ; raté ! il montrait ce que, spontanément, on a envie de faire ...et qu'il ne faut surtout pas faire ! Reste que pour moi il a été amusant de constater (pour le chacha, déjà appris en France) combien dans cette région du monde ils font confiance au feeling alors que, de ce côté de l'Atlantique, on insiste sur la technique. Quand je retournerai au Costa Rica, on a bien l'intention de reprendre des cours, mais dans un endroit plus adapté à l'âge du papy... 
         Les tout derniers jours furent consacrés aux aurevoirs (sans tristesse puisque j'ai prévu d'y retourner fin Octobre et que, d'ici là, Mayela sera venue perfectionner son français chez nous) et à l'achat des derniers cadeaux (il y en a peut-être un pour vous ; si ce n'est pas le cas, ce sera la prochaine fois : je n'avais que deux valises !). 
        J'ai pris beaucoup de plaisir à vous parler de ce pays chaleureux, colorésolidaire et souhaite qu'il ait, un jour futur, une petite place sur vos agendas de voyage. Je remercie tous ceux qui m'ont fait un petit coucou (et souvent plusieurs fois) ; je n'ai pas toujours eu le temps de répondre à chacun personnellement : qu'ils sachent que, même "exilé volontaire", ça fait du bien d'avoir des nouvelles du pays. 
         Bon courage en compagnie des galapiats à tous ceux qui rattaquent les cours demain ! 

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